The Young Marot (ca. 1519) shows his (h)ability as a 'rimailleur'. Probably
not a gratuitous demonstration, but a sollicitation for a job at the Royal Court
of France. The French king (Le Roy François), quite a 'rimailleur' himself,
employed Clément's father (Jean Marot) and a little later Marot serves the
King's Sister, Marguerite de Navarre, and - indeed - finalizes his career as
'the King's poet'.
This poem is completely based on the sheer pleasure of inventing equivocal
rhyme. Equivocal rhymes combine harmony of sound with confusion in meaning,
always fun, sometimes pun intended. So enjoy... and listen to this 21st century
version (quite up tempo)
En m’ébattant je fais rondeaux en rime,
Et en rimant bien souvent je m’enrime ;
Bref, c’est pitié d’entre nous rimailleurs,
Car vous trouvez assez de rime ailleurs,
Et quand vous plaît mieux que moi rimassez,
Des biens avez et de la rime assez :
Mais moi, à tout ma rime et ma rimaille,
Je ne soutiens (dont je suis marri) maille.
Or ce me dit (un jour), quelque
rimart :
« Viens çà, Marot, trouves-tu en rime art
Qui serve aux gens, toi qui as rimassé ?
- Oui vraiment (réponds-je) Henri Macé ;
Car vois-tu bien la personne rimante
Qui au jardin de son sens la rime ente,
Si elle n’a des biens en rimoyant,
Elle prendra plaisir en rime oyant ;
Et m’est avis, qui si je ne rimois,
Mon pauvre corps ne seroit nourri mois
Ne demi-jour : car la moindre rimette
C’est le plaisir où fault que mon ris mette".
Si vous supplie qu’à ce jeune
rimeur
Fassiez avoir un jour par sa rime heur,
Afin qu’on dise, en prose ou en rimant ;
« Ce rimailleur qui s’en ailloit enrimant,
Tant rimassa, rima et rimonna,
Qu’il a connu quel bien par rime on a."